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Sargassum Natans - Sargassum Fluitans

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Une urgence écologique, sanitaire et économique pour les Antilles et toute la Caraïbe…

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PLAN SOLUTIONS SARGASSES


Projet pilote

Aucune étude ne prévoit la disparition ou même une diminution des algues Sargasses dans l’Océan Atlantique.


Au contraire, les estimations pour 2025 sont de 40 millions de tonnes et les images satellites nous annoncent encore d’importants arrivages et une augmentation annuelle de + 10%.


Mais pourquoi ?


Sargassum fluitans III, natans I et natans VIII sont des macro algues brunes holopélagiques, car équipées de pneumatocystes, des petites poches de gaz, elles flottent et dérivent au gré des vents et des courants durant l’intégralité de leur cycle de vie.


Elles se collent, s’enchevêtrent entre elles pour former des nappes, des radeaux sans limite de taille et sur plusieurs dizaines de centimètres d’épaisseur.


Elles sont autotrophes, c’est à dire qu’elles fabriquent leur propre nourriture ( glucose ) par photosynthèse grâce au soleil, au dioxyde de carbone CO2 présent dans l’eau et aux nutriments présents dans l’eau de mer (Nitrates, phosphates, composés azotés, issus de l’activité humaine).


Et si elles sont présentes et connues depuis très longtemps, Christophe Colomb les a décrites bien avant la pollution et les rejets industriels, elles prolifèrent maintenant à un rythme important et inquiétant dans les eaux de plus en plus chaudes de l’Océan Atlantique.


Augmentation de la température de l’eau, nutriments généreux, bactéries et soleil : tout ce cocktail favorise leur développement.


Il est illusoire d’espérer stopper les flux nourriciers, le réchauffement climatique ou de contrôler les vents et les courants qui dirigent ces algues vers le golfe du Mexique en impactant au passage 43 pays de cette immense région des Caraïbes.


Les projections sont claires : le phénomène va durer et s’intensifier.


Et malgré quelques points positifs ( production d’oxygène, consommation du dioxyde de carbone présent dans l’eau, captation de polluants, nurseries pour de nombreuses espèces, diminution de l’érosion des plages, etc…), les conséquences sanitaires pour les populations, surtout l’exposition au sulfure d’hydrogène, sont de plus en plus préoccupantes.


L’impact environnemental des échouages est majoritairement négatif ( anoxie : blocage de la lumière soleil et donc suppression de toute vie sous les sargasses échouées, fixation de polluants et de contaminants, pourrissement rapide et dangereux par anaérobie, production de méthane, d’ammoniaque, de sulfure d’hydrogène, soluble dans l’eau il contribue à l’acidification des océans, pollution des sols et des réserves d’eau douce par infiltration du lixiviat, etc…) scandale écologique annoncé… ( a-t-on oublié le chlordécone ? …)


Et économiquement c’est une catastrophe pour toutes les îles impactées ( tourisme, pêche, construction, coût des opérations de nettoyage, etc…)

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Une réponse technologique et scientifique efficace 

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Grâce à l’observation satellitaire, nous pouvons suivre les bancs de Sargasses en mer et anticiper plus ou moins les échouages.

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Et si rien n’est parfait, en attendant mieux, on prélève déjà quelques milliers de tonnes par différents procédés ( barges équipées, tractopelles, à la brouette, etc…) sans aucune conscience des risques, car, la plupart du temps sans aucun équipement adéquat ( masque adapté, gants étanches, lunettes de protection, etc… ) alors que l’ADEME a publié un guide très complet et précis concernant la sécurité sanitaire lors du ramassage des sargasses.

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Notre ONG, SUBLIME OCEAN, propose une solution complémentaire basée sur nos études sur le matériel de pompage des plastiques en mer, adaptée aux sargasses : voici un exemple de ce qui se fait dans d’autres pays 

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Un bateau équipé d’une pompe aspire les algues dans l’eau, comme vous le feriez avec votre aspirateur et son tuyau flexible ( partout, devant ou derrière les barrages flottants, avant ou après leur mise en place, peu importe )

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Cette méthode, déjà expérimentée dans d’autres îles, permet d’intervenir partout, dans des zones inaccessibles depuis la terre ou aux autres moyens de prélèvement, des petites îles, criques, pontons, ports, rochers, etc…et même loin des côtes ou en pleine mer

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Les plages et la biodiversité sont épargnées : pas d’engins lourds qui circulent, pas d’érosion, pas de destruction des nids de tortues, etc…

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  • Une buse spéciale permet même d’aspirer dans 30 cm d’eau, près du bord, en toute sécurité, pour un nettoyage complet du littoral et la préservation de la vie animale ( poissons, crustacés, etc, sont effrayés par l’agitation, les vibrations et le bruit ) même si, inévitablement, quelques habitants de ces bancs l’algues flottantes retourneront au début de la chaîne alimentaire

  • L’efficacité est optimale et ne dépend que de la taille du bateau et de son équipement, sachant qu’une pompe spéciale de taille moyenne aspire 160 000 litres par heure d’un mélange eau/algues, soit environ 90 m3 de sargasses par heure, équivalent à 72 tonnes d’algues égouttées/heure sans manipulations dangereuses pour les hommes 

  • Utiliser plusieurs pompes ou des pompes plus grosses impliquerait forcément des embarcations supplémentaires.

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Une méthode complémentaire, opérationnelle rapidement 

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  • Le bateau spécialement adapté et équipé de technologies développées par nos équipes, peut travailler dans toutes les situations grâce à sa pompe spéciale et de longs tuyaux :

  • En collaboration avec les professionnels existants ( poseurs de barrages flottants, barges de récupération, sociétés de ramassage, etc…)

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  • Sur les toutes les zones difficiles d’accès 

  • Dans toutes les îles des Caraïbes ​

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L’efficacité du procédé dépend avant tout du nombre et de la taille des bateaux, du nombre de pompes, de l’équipement de broyage, du budget…

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Avec une véritable volonté institutionnelle, publique et/ou un soutien privé, le système peut être opérationnel en quelques semaines si les fonds sont disponibles.

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Pour info, avec un bateau de taille respectable, 1 annexe, des pompes et le matériel nécessaire, il faut environ une journée pour nettoyer intégralement et sans risque sanitaire, une baie de taille moyenne remplie de sargasses.

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OPÉRATION DÉPOLLUTION 

Autre avantage indéniable est la possibilité, grâce à cette technique, de dépolluer toutes les îles.

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En collaboration avec les acteurs locaux et leurs engins, il faut remettre à l’eau toutes ces algues stockées à terre et qui n’auraient d’ailleurs jamais dû quitter leur milieu naturel.

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La pompe aspire les sargasses dès qu’elles sont à nouveau dans la mer, le nettoyage est total au grand soulagement des habitants et de la biodiversité.

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La vie peut enfin reprendre normalement, sans sargasses, sans odeurs, sans risques sanitaire.

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Viens ensuite l’épineux problème du devenir de ces quantités énormes d’algues, car tous les jours ou presque ( suivant l’état de la mer, les pauses inévitables du week-end, les mises à jour techniques, etc…), le bateau doit vider sa cargaison d’algues égouttées ( quantité est forcément variable en fonction de la taille du ou des bateaux et des équipements à bord, mais aussi de l’environnement de travail : des criques, des plages, des fonds, etc…)

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Les décharger pour leur traitement ( séchage, transformation, … ) ou leur stockage.

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Pour le moment seule une petite partie des sargasses est valorisée par une unité industrielle spéciale du groupe Suez (Sita verde au Moule ).

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Le reste est stocké, en suivant plus ou moins les recommandations, sur des sites avec différents problèmes de pollution, dont le lixiviat et les gaz dangereux.

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Et il faut toujours trouver de nouveaux sites tant les quantités qui affluent sont importantes.

L’autre solution que nous préconisons est de les traiter directement sur le bateau afin de les rendre inertes, stopper leur croissance et leur reproduction et de les remettre dans leur élément d’origine, c’est à dire en mer.

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C’est évidemment la seule solution possible pour faire face à l’urgence, car pour l’instant aucune filière de valorisation ou de traitement n’est capable d’absorber de grande quantités quotidiennement et continuer à les stocker à terre est une aberration totale ( sanitaire, écologique et économique ).

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Le sujet est d’une grande complexité.

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Il y a 3 sortes d’algues, ayant la faculté de capter dans leur biofilm bactérien, sorte de mucus qui les recouvre, tous les polluants présents dans l’océan et c’e précisément ce qui les rend dangereuses et toxiques ( taux variables d’arsenic, de cadmium, de plomb, de mercure et autres métaux lourds, de chlordécone, de microplastiques, de POP, polluants organiques persistants, des hydrocarbures, des agents microbiens comme des bactéries vibrio et d’autres, des pathogènes, comme listeria monocytogène, legionella pneumophila, staphylococcus aureus, coliformes fécaux, escherichia coli, etc..très dangereux voire mortels ) et elles sont, forcément, salées ces sargasses.

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Tous ces éléments freinent toute initiative de valorisation et de manipulation sans équipement adapté.

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Rien que le dessalage consommerait des quantités phénoménales d’eau douce alors que les îles en manquent déjà cruellement pour les habitants.

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Installer une unité de dessalement rendrait les choses possibles en plus de pouvoir assurer une eau propre à la population ( sans chlordécone… )

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Bien sûr, dès le début on a voulu s’en débarrasser en les coupant, les broyant, depuis la terre ou un bateau, et les rejeter à l’eau ensuite, au large.

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Alors pourquoi cette technique n’a pas fonctionnée ?

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Parce que même coupées, les Sargassum Natans et Fluitans ne meurent pas.

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Les morceaux recommencent à grandir ( Apex et reproduction par fragmentation du Thalle ), jusqu’à faire apparaître un, puis deux, pneumatocystes ( flotteurs) et donc se mettre, au bout de quelques semaines, à dériver et se retrouver sur une plage, plus loin dans les Caraïbes…

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Donc si elle sont simplement coupées, hachées ou broyées grossièrement, leur reproduction est toujours possible.

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Par contre, si elles sont complètement réduites à l’état de pâte fine, comme vous le feriez avec votre robot de cuisine, leur reproduction ne peut pas se faire par fragmentation du Thalle, car il n’y a plus d’Apex ( zone de croissance ), pas de tissus fonctionnels. Mais la croissance n’est pas totalement stoppée pour autant. Les cellules sont toujours vivantes.

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Une fois pompées, elles sont donc :

  • Triées pour retirer les éventuels déchets, hachées, broyées, malaxées pour obtenir de très petites particules et passer ensuite dans l’installation de photo inactivation présente sur le bateau, garantissant ainsi l’impossibilité de toute croissance cellulaire. Les rayons UV-C endommagent l’ADN et empêchent la régénération cellulaire des algues.

  • Rejetés en mer, au large, pendant le déplacement du bateau, dans leur milieu naturel, où elles vont nourrir toute la vie aquatique ( poissons, coquillages et crustacés, etc…) car elles sont vivantes même si elles peuvent plus se développer.



Que des avantages :

  1. pas de gaz nocifs ( méthane CH4, du gaz carbonique CO2, de l’azote N2 et surtout de l’ammoniaque NH3 et du sulfure d’hydrogène H2S particulièrement dangereux pour la santé )

  2. pas de lixiviat toxique ( substance polluante active issue du pourrissement des algues, très chargée, entre autres, en arsenic As )

  3. pas de dégradation des sols ni contamination des nappes phréatiques 

  4. pas de manutentions dangereuses, harassantes et pénibles, ni d’engins lourds

  5. les algues nourrissent sans aucun risque la faune marine et leur rejet bénéficiera à toute la pêche locale 

  6. fonctionnement facile, rapide et économique 

  7. mobilité importante : déplacement facile et intervention rapide dans toutes les îles impactées 

  8. totalement naturel et écologique, surtout si, dans le futur, les bateaux utilisés sont hybrides 

  9. flexibilité et autonomie totale 

  10. simplicité de mise en œuvre 

  11. efficacité maximale : les quantités d’algues traitées par jour peuvent être très importantes 

  12. les algues ne resteront plus aussi longtemps entre deux eaux, à se reproduire et à polluer le littoral

  13. aucun produit chimique, traitement équivalent à une exposition solaire concentrée 

  14. DÉPOLLUTION TOTALE DE TOUTES LES ÎLES, PLUS AUCUNE AIRE DE STOCKAGE 

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Les algues n’ont pas le temps de se dégrader et ne deviennent plus polluantes.

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Plus tard, on pourra un jour, travailler directement en mer, au large, en interceptant les nappes d’algues grâce aux satellites et aux drones, en les pompant et les traitant ( pompage, séchage, etc…) directement sur un navire usine, mais nous n’en sommes pas encore là…

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Pour l’instant notre système permet avant tout de faire face rapidement à une situation de crise.

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Soulager le littoral des îles impactées en remettant en mer la majeure partie des Sargassum Natans et Sargassum Fluitans après réduction en pâte fine stérile est, pour le moment, une des solutions les plus rapide et des plus efficaces.

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Les habitants de ces îles vont pouvoir revivre, respirer de l’air non pollué, travailler, pêcher et recevoir à nouveau des amis, des touristes…

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Tous les animaux marins vont revenir, proliférer à nouveau et relancer les économies locales liées au tourisme et à la pêche.

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Pour la suite :

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Des filières de valorisation à grande échelle des algues sargasses sont en cours de développement.

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Trouver des débouchés à ces sargasses sans devoir les dépolluer et/ou les dessaler n’est pas évident, mais c’est forcément la solution idéale pour le futur. 

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Ces algues sargasses, qui ont capté toute cette pollution sur leur route, n’est-ce pas là pour nous une formidable opportunité qui nous est donnée : pouvoir retirer de l’océan cet arsenic, tous ces métaux lourds toxiques, ces polluants organiques persistants, ces particules de microplastique, ces hydrocarbures, et autres produits chimiques qui n’ ont absolument rien à faire dans l’Océan et qui tuent toute la biodiversité ? 

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Mais saisir cette opportunité qui s’offre à nous nécessite, comme pour la pollution plastique, une certaine entente politique internationale, et ça c’est une autre histoire…

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Le savoir est déjà là, il manque juste une réelle volonté.

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En attendant, notre technique de prélèvement par pompage en bateau restera de toute façon opérationnelle pour longtemps et nous pourrons livrer aussi tous les futurs acteurs de ces filières.

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Rappelons également que la pose de barrages flottants, partout où c’est possible, est le moyen le plus efficace pour canaliser les arrivages d’algues sargasses.

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Il faut ensuite un suivi sérieux afin de les retirer régulièrement pour que ces barrières ne cèdent pas sous la pression de tonnes d’algues…

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Notre solution de pompage et de rejet contrôlé au large est immédiatement applicable, totalement écologique, économique, durable, bénéfique pour la vie marine, pour l’économie locale et surtout pour tous les habitants.

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À noter qu’en cas d’urgence sanitaire ( rejets des eaux non traitées en mer ou écologique avec une pollution aux hydrocarbures ) nous pouvons dépolluer avec le bateau, tous les endroits non accessibles aux engins terrestres.

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Et si les moyens le permettent, nous pourrons utiliser ensuite des bateaux hybrides avec des équipements plus respectueux de l’environnement…

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CONCLUSION : IL FAUT AGIR ET RAPIDEMENT 

L’impact sanitaire, environnemental et économique des sargasses est désastreux pour les Antilles, la Guyane, toute la zone Caraïbe avec ses nombreuses îles, et le golfe du Mexique,

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depuis bientôt 14 ans…

 

Philippe WIRTH 0640344567

Président - ONG SUBLIME OCEAN

sublimeocean.com

sublimeocean.fr@gmail.com

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INTRODUCTION SUR LES ALGUES SARGASSES 

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Les algues sargasses sont de type pélagique, c’est à dire qu’à aucun moment de leur vie elles ne sont fixées sur un support.

Elles n’ont quasiment aucun prédateur d’importance, ce qui fait qu’elles vivent et prolifèrent rapidement dans les courants et sous le soleil.

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Fonctionnement reproductif des algues sargasses

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Les algues sargasses ont une reproduction cellulaire, mais surtout végétative.

Toutes les cellules des sargasses se divisent par mitose, comme dans toute forme de vie

eucaryote.

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Un morceau d’algue, quelle que soit sa taille, est capable, par reproduction cellulaire, de reprendre sa croissance, à partir du moment où il bénéficie de lumière pour la photosynthèse.

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Les morceaux de plus d’un centimètre peuvent, en quelques semaines, arriver à produire un 

pneumatocyste, un flotteur, qui va leur permettre d’atteindre la surface, plus de lumière qui va accélérer encore leur croissance.

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À l’inverse, plus le morceau est petit, moins il a de chance de survivre.

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Tout d’abord, de taille inférieure à 0,3 mm, il est alors la nourriture préférée du zooplancton, principalement des copépodes et des amphipodes, famille des caprellidae (genre caprella),

talitridae et gammarus ( études de Duffy 1990 et bien d’autres depuis…).

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La concentration de zooplancton dans un mètre cube d’eau de mer est de plusieurs milliers d’individus, voire plusieurs dizaines de milliers, et ceux-ci se complaisent dans les eaux chaudes des Caraïbes.

Les morceaux un peu plus grand vont être dévorés par les alvins avides de nourriture au milieu de l’océan.

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Le reste va sombrer lentement hors des zones éclairées par le soleil et mourir pour nourrir une autre population des profondeurs, coquillages, crustacés, etc…

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La chance de survie d’un fragment de la taille (moyenne) de 0,3 mm est donc extrêmement faible.

 

Par principe de précaution nous pouvons dégrader l’ADN des cellules de sargasses par un passage au milieu de rayons UV-C de 254 nanomètres.

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Procédé bien connu des amateurs d’aquariophilie.

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Dans ce cas, l’espérance de vie d’une cellule d’algue sargasses est nulle.

 

Et quand bien même si quelques cellules arrivent à l’âge adulte, en plusieurs mois, allons nous continuer à intoxiquer les habitants, les animaux, les sols et toute la biodiversité pour ça ? 

Extraits d'études scientifiques

Toxicité et dangerosité des algues sargasses 

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Les pelagic Sargassum (S. natans / S. fluitans) portent un biofilm microbien riche et variable. Lors d'échouage et décomposition on observe :

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• forte présence de Vibrio spp. (parmi lesquelles des espèces pathogènes: V.

alginolyticus, V. parahaemolyticus, V. vulnificus), surtout dans les sargasses récemment échouées ;

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• autres bactéries détectées par métagénomique: Staphylococcus aureus, Listeria, Legionella, coliformes (selon études locales) ;

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• virus : abondants bactériophages associées au microbiome (phages modulant la communauté bactérienne) - pas d'évidence systématique de virus humains viables libérés par le mucus ;

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• substances toxiques dues à la décomposition: hydrogène sulfuré (H2S), ammoniaque

(NHs) - risques respiratoires avérés;

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• polluants accumulés : arsenic (As) fréquemment élevé (nécessite spéciation), autres métaux (Pb, Cd, Hg) et micropolluants (pesticides historiques, microplastiques).

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Sargassum Natans - Sargassum Fluitans

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An ecological, health, and economic emergency for the Antilles and the entire Caribbean…


SARGASSUM SOLUTIONS PLAN


Pilot Project

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No study predicts the disappearance or even a decrease of Sargassum algae in the Atlantic Ocean.


On the contrary, estimates for 2025 reach 40 million tons, and satellite images continue to show massive arrivals and an annual increase of +10%.


But why?


Sargassum fluitans III, natans I, and natans VIII are brown holopelagic macroalgae. Because they are equipped with pneumatocysts — small gas-filled bladders — they float and drift with winds and currents throughout their entire life cycle.


They stick together and intertwine, forming mats or rafts of unlimited size, sometimes several tens of centimeters thick.


They are autotrophic, meaning they produce their own food (glucose) through photosynthesis, using sunlight, carbon dioxide (COâ‚‚) from the water, and nutrients present in seawater (nitrates, phosphates, nitrogen compounds — all linked to human activity).

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And although they have been present and known for a very long time — Christopher Columbus described them well before pollution and industrial discharges — they are now proliferating at an alarming rate in the increasingly warm waters of the Atlantic Ocean.


Rising sea temperatures, abundant nutrients, bacteria, and sunlight: this entire cocktail promotes their growth.


It is unrealistic to hope to stop the nutrient flows, halt climate change, or control the winds and currents that drive these algae toward the Gulf of Mexico, affecting 43 countries across this vast Caribbean region.


The projections are clear: the phenomenon will persist and intensify.


And despite a few positive aspects (oxygen production, consumption of carbon dioxide present in the water, pollutant absorption, nurseries for many species, reduced beach erosion, etc.), the health consequences for local populations—especially exposure to hydrogen sulfide (Hâ‚‚S)—are increasingly concerning.


The environmental impact of Sargassum beachings is largely negative (Anoxia : blocking sunlight and suppressing all life beneath the stranded algae), accumulation of pollutants and contaminants, rapid and dangerous anaerobic decay, producing methane, ammonia, and hydrogen sulfide, which dissolves in water and contributes to ocean acidification, soil and freshwater pollution through leachate infiltration, all this amounts to an announced ecological disaster… (Have we forgotten chlordecone?)


Economically, it is a catastrophe for all affected islands — impacting tourism, fishing, construction, and creating enormous cleanup costs.


An effective technological and scientific response


Thanks to satellite observation, we can now track Sargassum blooms at sea and anticipate their landings with reasonable accuracy.

And while nothing is perfect, for now we are already collecting several thousand tons of Sargassum using various methods (equipped barges, backhoes, even wheelbarrows, etc.) — often with no awareness of the risks and, in most cases, without any proper protective equipment (such as suitable masks, waterproof gloves, or safety goggles). Yet, ADEME (the French Environment and Energy Management Agency) has published a comprehensive and detailed guide on health and safety measures to be followed during Sargassum collection.

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Our NGO, SUBLIME OCEAN, is proposing a complementary solution based on our research on marine plastic collection equipment, adapted specifically for Sargassum : here is an example of what is being done in other countries 

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A boat equipped with a pump sucks up the algae directly from the water, just like you would with a vacuum cleaner and its flexible hose — anywhere it’s needed, in front of or behind floating barriers, before or after they’re deployed — it doesn’t matter.

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This method, already tested on other islands, makes it possible to operate anywhere — even in areas that are inaccessible from land or unreachable by other collection methods — such as small islands, coves, docks, ports, rocky areas, and even far offshore or in open sea.

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Beaches and biodiversity are preserved: no heavy machinery driving around, no erosion, no destruction of turtle nests, and so on.

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  • A special nozzle even allows suction in just 30 cm (about 1 foot) of water, close to the shore, safely and efficiently, ensuring complete coastal cleanup while protecting marine life (fish, crustaceans, etc., are scared away by the movement, vibrations, and noise). Of course, a few organisms living within these floating algae mats will inevitably return to the beginning of the food chain.

  • The efficiency of the system is optimal and depends only on the size of the boat and its equipment. A medium-sized special pump can draw 160,000 liters per hour of the water/algae mixture — equivalent to about 90 m³ of Sargassum per hour, or roughly 72 tons of drained algae per hour — without any dangerous handling for workers.

  • Using several pumps or larger ones would naturally require additional vessels.

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  • A complementary method, quickly operational

The specially adapted boat, equipped with technologies developed by our teams, can operate in all conditions thanks to its special pump and long hoses.

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It can work in collaboration with existing professionals — such as floating barrier installers, recovery barges, and collection companies, among others.

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  • In all hard-to-reach areas

  • Across all Caribbean islands

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The effectiveness of the process depends primarily on the number and size of the boats, the number of pumps, the grinding equipment, and, of course, the available budget.

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With genuine institutional or public commitment, and/or private support, the system could be fully operational within a few weeks, provided that funding is available.

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For reference, with a properly sized boat, one support vessel, pumps, and the necessary equipment, it takes about one day to completely and safely clean a medium-sized bay filled with Sargassum, without any health risks.

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DEPOLUTION OPERATION


Another undeniable advantage of this technique is the ability to clean up all the islands.
In collaboration with local stakeholders and their equipment, all the Sargassum currently stored on land which should never have been removed from their natural environment in the first place can be returned to the sea for proper treatment.

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The pump sucks up the Sargassum as soon as it’s back in the sea, ensuring a complete cleanup — to the great relief of both residents and local biodiversity.

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Life can finally return to normal, without Sargassum, without odors, and without health risks.

Then comes the thorny issue of what to do with these enormous quantities of algae, because almost every day (depending on sea conditions, inevitable weekend breaks, technical updates, etc.), the boat must unload its drained algae cargo.

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The amount varies depending on the size of the boat(s) and onboard equipment, as well as the working environment — coves, beaches, seabeds, etc.

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These algae must then be unloaded for treatment (drying, processing, etc.) or storage.

Currently, only a small portion of Sargassum is being valorized by a specialized industrial unit of the Suez group (Sita Verde in Le Moule).

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The rest is stored, following recommendations only partially, on sites with various pollution issues, including leachate and hazardous gases.

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New sites always need to be found, given the huge and continuous influx.

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The alternative we propose is to process the algae directly on the boat, making them inert, stopping their growth and reproduction, and returning them to their natural environment — the sea.

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This is clearly the only viable solution to address the emergency, because currently no processing or valorization system can handle large daily volumes, and continuing to store them on land is a total absurdity — from a health, ecological, and economic perspective.

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The issue is highly complex.
There are three types of Sargassum, which have the ability to trap in their bacterial biofilm — a kind of mucus covering them — all the pollutants present in the ocean, which is precisely what makes them dangerous and toxic, including variable levels of arsenic, cadmium, lead, mercury, and other heavy metals, chlordecone, microplastics, POPs (persistent organic pollutants), hydrocarbons, microbial agents such as Vibrio bacteria and others, pathogens including Listeria monocytogenes, Legionella pneumophila, Staphylococcus aureus, fecal coliforms, Escherichia coli, and more, all of which are very dangerous and potentially lethal, and, of course, these Sargassum are salty.

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All of these factors hinder any initiative to valorize or handle Sargassum without proper equipment.
Even desalination alone would consume enormous amounts of freshwater, while the islands already face a severe shortage of drinking water for their populations.


Installing a desalination unit would make this possible, while also providing clean water for the population — free from chlordecone.


Of course, from the very beginning, the approach was to remove the algae by cutting or shredding them, either from land or a boat, and then dump them back into the sea offshore.
So why didn’t this technique work?


Because even when cut, Sargassum Natans and Fluitans do not die.


The fragments continue to grow (apex growth and reproduction by thallus fragmentation), eventually forming one or two pneumatocysts (floaters) and, after a few weeks, drifting back to a beach somewhere else in the Caribbean.


So, if they are simply cut, chopped, or roughly shredded, their reproduction is still possible.
However, if they are completely reduced to a fine pulp, as you would with a food processor, reproduction by thallus fragmentation is no longer possible because there is no apex (growth zone) and no functional tissue.


But growth is not entirely stopped, as the cells are still alive.

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Once pumped, the Sargassum is :

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  • Sorted to remove any debris,

  • Chopped, shredded, and kneaded into very small particles,

  • Then passed through the photo-inactivation system on board, ensuring complete prevention of any cellular growth. The UV-C rays damage the algae’s DNA, preventing cellular regeneration.


They are then returned to the sea offshore, in their natural environment, where they feed marine life (fish, shellfish, crustaceans, etc.), since they are still alive even though they can no longer grow.

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Advantages:

 

  • No harmful gases (methane CHâ‚„, carbon dioxide COâ‚‚, nitrogen Nâ‚‚, and especially ammonia NH₃ and hydrogen sulfide Hâ‚‚S, which are particularly dangerous to health)

  • No toxic leachate (pollutant produced by decaying algae, highly concentrated, including arsenic As)

  • No soil degradation or contamination of groundwater

  • No dangerous, exhausting, or heavy manual labor, and no heavy machinery required

  • Algae safely nourish marine fauna, benefiting local fisheries

  • Easy, fast, and economical operation

  • High mobility: easy relocation and rapid intervention across all affected islands

  • Completely natural and ecological, especially if the boats used are hybrid in the future

  • Full flexibility and autonomy

  • Simple to implement

  • Maximum efficiency: large quantities of algae can be treated daily

  • The algae will no longer remain floating between tides, reproducing and polluting the coastline.

  • No chemicals are used — the treatment is equivalent to intense solar exposure.

  • TOTAL CLEANUP OF ALL ISLANDS, WITH NO MORE STORAGE AREAS NEEDED

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The algae don’t have time to decompose and therefore no longer become pollutants.
In the future, it may be possible to work directly offshore, intercepting algae mats using satellites and drones, and pumping and processing them (pumping, drying, etc.) directly on a factory ship — but we are not there yet.

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For now, our system primarily allows for a rapid response in a crisis situation.


Relieving the coastlines of impacted islands by returning most of the Sargassum Natans and Sargassum Fluitans to the sea after reducing them to a sterile fine pulp is currently one of the fastest and most effective solutions.


The residents of these islands will be able to live again, breathe clean air, work, fish, and welcome friends and tourists once more.


All marine animals will return and thrive, helping to revive local economies tied to tourism and fishing.

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Looking ahead :


Large-scale valorization pathways for Sargassum algae are currently under development.
Finding uses for these Sargassum mats without having to depollute and/or desalinate them is not easy, but it is clearly the ideal solution for the future.


These Sargassum algae, which have captured all this pollution along their path, represent an extraordinary opportunity: to remove arsenic, toxic heavy metals, persistent organic pollutants, microplastic particles, hydrocarbons, and other chemicals from the ocean — substances that have no place in the sea and are killing biodiversity.


However, seizing this opportunity, as with plastic pollution, requires a certain level of international political agreement, and that is another story…


The knowledge is already there; what is missing is real political will.


In the meantime, our boat-based pumping system will remain fully operational for the foreseeable future, and we will also be able to support all future actors in these valorization pathways.
It should also be noted that deploying floating barriers wherever possible is the most effective way to channel Sargassum arrivals.


A serious monitoring system is then required to regularly remove the algae, preventing these barriers from giving way under the weight of tons of Sargassum.

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Our pumping and controlled offshore discharge solution is immediately deployable, fully ecological, cost-effective, sustainable, and beneficial for marine life, the local economy, and, above all, for all residents.


It should be noted that in the event of a health emergency (such as untreated wastewater discharge into the sea or oil pollution), we can clean up with the boat in areas inaccessible to land-based equipment.


And if resources allow, we can later use hybrid boats with even more environmentally friendly equipment.


CONCLUSION: ACTION IS URGENT


The health, environmental, and economic impact of Sargassum has been devastating for the Antilles, French Guiana, the entire Caribbean region with its many islands, and the Gulf of Mexico 


for almost 14 years...

 
Philippe WIRTH   0640344567
Président - ONG SUBLIME OCEAN
sublimeocean.com
sublimeocean.fr@gmail.com

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INTRODUCTION TO SARGASSUM ALGAE

​

Sargassum algae are pelagic species, meaning that at no point in their life cycle are they attached to any substrate.
They have virtually no significant natural predators, which allows them to thrive and proliferate rapidly in ocean currents and under sunlight.

​

Reproductive Functioning of Sargassum Algae

​

Sargassum algae reproduce through cellular division, but primarily through vegetative reproduction.
All the cells in sargassum divide by mitosis, as in all forms of eukaryotic life.


A fragment of algae, regardless of its size, is capable—through cellular reproduction—of resuming growth, as long as it has access to light for photosynthesis.


Fragments larger than one centimeter can, within a few weeks, produce a pneumatocyst—a gas-filled bladder—that allows them to reach the surface, where increased light further accelerates their growth.
Conversely, the smaller the fragment, the lower its chance of survival.

​

Fragments smaller than 0.3 mm become the preferred food of zooplankton, mainly copepods and amphipods, from the families Caprellidae (genus Caprella), Talitridae, and Gammarus (as shown in studies by Duffy 1990 and many others since).


The concentration of zooplankton in one cubic meter of seawater can reach several thousand, or even tens of thousands, of individuals, and these thrive in the warm waters of the Caribbean.

​

Slightly larger fragments will be eaten by fish larvae eager for food in the open ocean.


The remaining pieces will slowly sink below the sunlit zone and die, providing nourishment for another community of deep-sea organisms—shellfish, crustaceans, and others.


Therefore, the survival rate of a fragment about 0.3 mm in size is extremely low.

​

As a precautionary measure, we can degrade the DNA of sargassum cells by exposing them to UV-C rays at 254 nanometers—a well-known method among aquarium enthusiasts.


In this case, the lifespan of a sargassum cell becomes zero.

​

And even if a few cells were to reach adulthood after several months—should we really continue to poison people, animals, soils, and all biodiversity for that?

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Sargassum Natans - Sargassum Fluitans

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Una urgencia ecológica, sanitaria y económica para las Antillas y todo el Caribe…


PLAN SOLUCIONES SARGAZOS


Proyecto piloto

​​

Ningún estudio prevé la desaparición ni siquiera una disminución de las algas sargazos en el Océano Atlántico.


Al contrario, las estimaciones para 2025 son de 40 millones de toneladas, y las imágenes satelitales ya anuncian nuevas llegadas masivas y un aumento anual de +10%.


¿Pero por qué?


Sargassum fluitans III, natans I y natans VIII son macroalgas pardas holopelágicas; gracias a los neumatocistos (pequeñas bolsas de gas), flotan y derivan al ritmo de los vientos y las corrientes durante todo su ciclo de vida.


Se adhieren y se enredan entre sí para formar mantos o balsas sin límite de tamaño y con varios decímetros de espesor.


Son autótrofas, es decir, producen su propio alimento (glucosa) mediante la fotosíntesis, gracias al sol, al dióxido de carbono (COâ‚‚) presente en el agua y a los nutrientes del mar (nitratos, fosfatos y compuestos nitrogenados provenientes de la actividad humana).

​

Y aunque su presencia es conocida desde hace mucho tiempo —Cristóbal Colón las describió mucho antes de la contaminación y los vertidos industriales—, hoy proliferan a un ritmo preocupante en las aguas cada vez más cálidas del Océano Atlántico.


El aumento de la temperatura del agua, los nutrientes abundantes, las bacterias y el sol: todo ese cóctel favorece su desarrollo.


Es ilusorio esperar detener los flujos de nutrientes, el calentamiento global o controlar los vientos y las corrientes que dirigen estas algas hacia el Golfo de México, afectando en su camino a 43 países de esta vasta región del Caribe.


Las proyecciones son claras: el fenómeno continuará y se intensificará.


Y aunque existen algunos aspectos positivos (producción de oxígeno, consumo del dióxido de carbono presente en el agua, captura de contaminantes, zonas de cría para muchas especies, reducción de la erosión costera, etc.), las consecuencias sanitarias para las poblaciones —sobre todo la exposición al sulfuro de hidrógeno— son cada vez más preocupantes.


El impacto ambiental de los varamientos es mayormente negativo: Anoxia (bloqueo de la luz solar, eliminando toda vida bajo las sargazos varadas). Fijación de contaminantes y sustancias tóxicas. Descomposición rápida y peligrosa por procesos anaerobios. Producción de metano, amoníaco y sulfuro de hidrógeno (soluble en el agua, contribuye a la acidificación de los océanos). Contaminación del suelo y de las reservas de agua dulce por infiltración del lixiviado, etc. Un escándalo ecológico anunciado… (¿hemos olvidado el clordecona?)


Y económicamente, es una catástrofe para todas las islas afectadas (turismo, pesca, construcción, costos de las operaciones de limpieza, etc.).


Una respuesta tecnológica y científica eficaz


Gracias a la observación satelital, podemos seguir los bancos de sargazos en el mar y anticipar, con cierta precisión, los varamientos.

Y aunque nada es perfecto, mientras llega una mejor solución, ya se recolectan varios miles de toneladas mediante diferentes métodos (barcazas equipadas, tractores, carretillas, etc.) sin conciencia de los riesgos, ya que la mayoría de las veces se hace sin el equipo adecuado (mascarilla apropiada, guantes impermeables, gafas de protección, etc.), a pesar de que la ADEME ha publicado una guía muy completa y detallada sobre la seguridad sanitaria durante la recolección de sargazos.

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Nuestra ONG, SUBLIME OCEAN, propone una solución complementaria basada en nuestros estudios sobre el equipamiento para bombear plásticos en el mar, adaptada a los sargazos: aquí hay un ejemplo de lo que se hace en otros países.

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Un barco equipado con una bomba aspira las algas del agua, como lo harías con tu aspiradora y su manguera flexible (en cualquier lugar, delante o detrás de los diques flotantes, antes o después de su colocación, no importa).

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Este método, ya probado en otras islas, permite intervenir en cualquier lugar, en zonas inaccesibles desde tierra o con otros medios de recolección: islas pequeñas, caletas, muelles, puertos, rocas, etc., e incluso lejos de la costa o en mar abierto.

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Las playas y la biodiversidad se preservan: no circulan maquinaria pesada, no hay erosión, no se destruyen nidos de tortugas, etc.

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  • Una boquilla especial permite incluso aspirar en 30 cm de agua, cerca de la orilla, de manera totalmente segura, para una limpieza completa del litoral y la preservación de la vida animal (peces, crustáceos, etc., se alejan por la agitación, las vibraciones y el ruido), aunque, inevitablemente, algunos habitantes de estos bancos de algas flotantes regresarán al inicio de la cadena alimentaria.

​

  • La eficacia es óptima y depende únicamente del tamaño del barco y de su equipamiento, considerando que una bomba especial de tamaño medio aspira 160,000 litros por hora de una mezcla agua/algas, es decir, aproximadamente 90 m³ de sargazos por hora, equivalente a 72 toneladas de algas escurridas por hora, sin manipulaciones peligrosas para las personas.

​

  • Usar varias bombas o bombas más grandes implicaría necesariamente embarcaciones adicionales.

​

​

  • Un método complementario, operativo rápidamente

​

El barco especialmente adaptado y equipado con tecnologías desarrolladas por nuestros equipos puede trabajar en todas las situaciones gracias a su bomba especial y a largos tubos:

​

En colaboración con los profesionales existentes (colocadores de diques flotantes, barcazas de recolección, empresas de limpieza, etc.)

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  • En todas las zonas de difícil acceso

  • En todas las islas del Caribe

​​

La eficacia del procedimiento depende principalmente del número y tamaño de los barcos, del número de bombas, del equipamiento de trituración, del presupuesto, etc.
Con una verdadera voluntad institucional, pública y/o apoyo privado, el sistema puede estar operativo en pocas semanas si los fondos están disponibles.
Para información: con un barco de tamaño respetable, una embarcación auxiliar, bombas y el material necesario, se necesita aproximadamente un día para limpiar completamente y sin riesgo sanitario una bahía de tamaño medio llena de sargazos.

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OPERACIÓN DE DESCONTAMINACIÓN


Otro beneficio indiscutible es la posibilidad, gracias a esta técnica, de descontaminar todas las islas.
En colaboración con los actores locales y sus equipos, es necesario devolver al agua todas esas algas almacenadas en tierra, que de hecho nunca deberían haber salido de su medio natural.

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La bomba aspira los sargazos tan pronto como vuelven al mar, logrando una limpieza total, para gran alivio de los habitantes y de la biodiversidad.


La vida puede finalmente reanudarse con normalidad, sin sargazos, sin olores y sin riesgos sanitarios.


Luego surge el complejo problema del destino de estas enormes cantidades de algas, ya que casi todos los días (dependiendo del estado del mar, las pausas inevitables del fin de semana, las actualizaciones técnicas, etc.), el barco debe descargar su cargamento de algas escurridas (la cantidad varía según el tamaño del barco o los barcos y del equipamiento a bordo, pero también del entorno de trabajo: caletas, playas, fondos marinos, etc.).


Es necesario descargarlas para su tratamiento (secado, transformación, etc.) o almacenamiento.
Por el momento, solo una pequeña parte de los sargazos es valorizada por una unidad industrial especial del grupo Suez (Sita Verde en Le Moule).


El resto se almacena, siguiendo más o menos las recomendaciones, en sitios con diversos problemas de contaminación, incluyendo lixiviados y gases peligrosos.


Y siempre es necesario encontrar nuevos sitios, dada la gran cantidad de algas que llegan.


La otra solución que proponemos es tratarlas directamente en el barco para hacerlas inertes, detener su crecimiento y reproducción, y devolverlas a su medio original, es decir, el mar.


Esta es, por supuesto, la única solución posible para enfrentar la urgencia, ya que actualmente ninguna cadena de valorización o tratamiento es capaz de absorber grandes cantidades diariamente, y continuar almacenándolas en tierra es una total aberración (sanitaria, ecológica y económica).

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El tema es de gran complejidad.


Existen 3 tipos de algas, que tienen la capacidad de captar en su biofilm bacteriano —una especie de moco que las recubre— todos los contaminantes presentes en el océano. Y precisamente esto es lo que las hace peligrosas y tóxicas: tasas variables de arsénico, cadmio, plomo, mercurio y otros metales pesados, clordecona, microplásticos, POP (contaminantes orgánicos persistentes), hidrocarburos, agentes microbiológicos como bacterias Vibrio y otras, y patógenos como Listeria monocytogenes, Legionella pneumophila, Staphylococcus aureus, coliformes fecales, Escherichia coli, etc., muy peligrosos e incluso mortales. Y, por supuesto, estas sargazos son saladas.

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Todos estos elementos frenan cualquier iniciativa de valorización y manipulación sin el equipo adecuado.


Solo el desalado consumiría cantidades fenomenales de agua dulce, cuando las islas ya carecen gravemente de este recurso para la población.


Instalar una unidad de desalación haría las cosas posibles, además de garantizar agua limpia para la población (sin clordecona…).


Por supuesto, desde el principio se intentó deshacerse de ellas cortándolas, triturándolas, ya sea desde tierra o desde un barco, y luego devolverlas al agua, mar adentro.


Entonces, ¿por qué esta técnica no funcionó?


Porque incluso cortadas, los Sargassum Natans y Fluitans no mueren.


Los fragmentos vuelven a crecer (Apex y reproducción por fragmentación del talo), hasta formar uno, luego dos neumatocistos (flotadores), y después de unas semanas empiezan a derivar y terminar en una playa, más lejos en el Caribe…


Por lo tanto, si se cortan, pican o trituran de manera tosca, su reproducción sigue siendo posible.
Sin embargo, si se reducen completamente a una pasta fina, como lo harías con tu procesador de alimentos, su reproducción por fragmentación del talo ya no es posible, porque no queda Apex (zona de crecimiento) ni tejidos funcionales.


Pero la crecimiento no se detiene totalmente, ya que las células siguen vivas.

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Una vez aspiradas, las algas son :

 

  • Seleccionadas para retirar posibles desechos, picadas, trituradas y mezcladas para obtener partículas muy pequeñas, y luego pasan por la instalación de fotoinactivación presente en el barco, garantizando así la imposibilidad de cualquier crecimiento celular. Los rayos UV-C dañan el ADN y evitan la regeneración celular de las algas.

  • Luego son devueltas al mar, mar adentro, durante el desplazamiento del barco, en su medio natural, donde alimentarán a toda la vida acuática (peces, moluscos, crustáceos, etc.), ya que siguen vivas aunque no puedan desarrollarse más.

 


Solo ventajas :

 

  • No hay gases nocivos (metano CHâ‚„, dióxido de carbono COâ‚‚, nitrógeno Nâ‚‚ y, sobre todo, amoníaco NH₃ y sulfuro de hidrógeno Hâ‚‚S, especialmente peligrosos para la salud)

  • No hay lixiviado tóxico (sustancia contaminante activa procedente de la descomposición de las algas, muy cargada, entre otros, de arsénico As)

  • No hay degradación del suelo ni contaminación de los acuíferos

  • No hay manipulaciones peligrosas, agotadoras ni pesadas, ni maquinaria pesada

  • Las algas alimentan sin ningún riesgo a la fauna marina, y su devolución beneficia a toda la pesca local

  • Funcionamiento fácil, rápido y económico

  • Gran movilidad: desplazamiento fácil e intervención rápida en todas las islas afectadas

  • Totalmente natural y ecológico, especialmente si en el futuro los barcos son híbridos

  • Flexibilidad y autonomía total

  • Simplicidad de implementación

  • Eficacia máxima: las cantidades de algas tratadas por día pueden ser muy importantes

  • Las algas ya no permanecerán tanto tiempo entre dos aguas, reproduciéndose y contaminando el litoral.

  • Ningún producto químico, tratamiento equivalente a una exposición solar concentrada.

  • DESCONTAMINACIÓN TOTAL DE TODAS LAS ISLAS, SIN NECESIDAD DE ÁREAS DE ALMACENAMIENTO.

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Las algas no tienen tiempo de descomponerse y ya no se vuelven contaminantes.
Más adelante, algún día se podrá trabajar directamente en el mar, mar adentro, interceptando los bancos de algas gracias a satélites y drones, aspirándolas y tratándolas (bombeo, secado, etc.) directamente en un barco-fábrica, pero aún no hemos llegado a ese punto.

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Por ahora, nuestro sistema permite, sobre todo, enfrentar rápidamente una situación de crisis.


Aliviar el litoral de las islas afectadas devolviendo al mar la mayor parte de los Sargassum Natans y Sargassum Fluitans, después de ser reducidas a una pasta fina estéril, es, por el momento, una de las soluciones más rápidas y efectivas.


Los habitantes de estas islas podrán volver a vivir, respirar aire no contaminado, trabajar, pescar y recibir nuevamente a amigos y turistas.


Todos los animales marinos regresarán, se reproducirán nuevamente y reactivarán las economías locales vinculadas al turismo y la pesca.

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Para lo que sigue:


Se están desarrollando cadenas de valorización a gran escala de las algas sargazos.


Encontrar usos para estos sargazos sin tener que descontaminarlos y/o desalarlos no es sencillo, pero sin duda es la solución ideal para el futuro.


Estas algas sargazos, que han captado toda esta contaminación en su camino, ¿no representan para nosotros una oportunidad extraordinaria? Poder retirar del océano arsénico, todos estos metales pesados tóxicos, contaminantes orgánicos persistentes, partículas de microplásticos, hidrocarburos y otros productos químicos que no tienen lugar en el océano y que destruyen toda la biodiversidad.


Pero aprovechar esta oportunidad requiere, al igual que con la contaminación por plásticos, un cierto consenso político internacional, y eso ya es otra historia…


El conocimiento ya existe, solo falta una verdadera voluntad.


Mientras tanto, nuestra técnica de recolección mediante bombeo desde barco seguirá siendo operativa durante mucho tiempo y podremos suministrar también a todos los futuros actores de estas cadenas de valorización.


Recordemos también que la instalación de diques flotantes, allí donde sea posible, es el medio más eficaz para canalizar las llegadas de algas sargazos.


Luego se requiere un seguimiento serio para retirarlas regularmente, de manera que estas barreras no cedan bajo la presión de toneladas de algas.

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Nuestra solución de bombeo y devolución controlada al mar abierto es inmediatamente aplicable, totalmente ecológica, económica, sostenible, y beneficiosa para la vida marina, la economía local y, sobre todo, para todos los habitantes.


Cabe destacar que, en caso de emergencia sanitaria (vertidos de aguas no tratadas al mar o contaminación ecológica por hidrocarburos), podemos descontaminar con el barco todos los lugares inaccesibles para maquinaria terrestre.


Y si los recursos lo permiten, posteriormente podremos utilizar barcos híbridos con equipamiento más respetuoso con el medio ambiente.

 


CONCLUSIÓN: HAY QUE ACTUAR Y RÁPIDO


El impacto sanitario, ambiental y económico de los sargazos es desastroso para las Antillas, Guayana, toda la zona del Caribe con sus numerosas islas y el Golfo de México,

​

desde hace casi 14 años…

 
Philippe WIRTH   0640344567
Président - ONG SUBLIME OCEAN
sublimeocean.com
sublimeocean.fr@gmail.com

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INTRODUCCIÓN SOBRE LAS ALGAS SARGAZO

​

Las algas sargazo son de tipo pelágico, es decir, que en ningún momento de su vida están fijadas a un soporte.
Casi no tienen depredadores importantes, lo que les permite vivir y proliferar rápidamente en las corrientes marinas y bajo el sol.

​

Funcionamiento reproductivo de las algas sargazo

​

Las algas sargazo se reproducen por división celular, pero principalmente por reproducción vegetativa.


Todas las células del sargazo se dividen por mitosis, como en cualquier forma de vida eucariota.
Un fragmento de alga, sin importar su tamaño, es capaz —gracias a la reproducción celular— de reanudar su crecimiento siempre que cuente con luz suficiente para la fotosíntesis.

​

Los fragmentos de más de un centímetro pueden, en pocas semanas, producir un neumatocisto, una especie de flotador que les permite alcanzar la superficie, donde la luz es más intensa y acelera aún más su crecimiento.


Por el contrario, mientras más pequeño sea el fragmento, menores serán sus posibilidades de sobrevivir.

​

Cuando el tamaño es inferior a 0.3 mm, se convierte en el alimento preferido del zooplancton, principalmente de copépodos y anfípodos, de las familias Caprellidae (género Caprella), Talitridae y Gammarus (según estudios de Duffy 1990 y muchos otros desde entonces).


La concentración de zooplancton en un metro cúbico de agua de mar puede alcanzar varios miles, o incluso decenas de miles de individuos, los cuales prosperan en las aguas cálidas del Caribe.

​

Los fragmentos un poco más grandes son devorados por las crías de peces hambrientas que se encuentran en alta mar.


El resto se hunde lentamente fuera de las zonas iluminadas por el sol y muere, alimentando a otra población de las profundidades: moluscos, crustáceos, etc.


Por lo tanto, la probabilidad de supervivencia de un fragmento con un tamaño promedio de 0.3 mm es extremadamente baja.

​

Como medida de precaución, podemos degradar el ADN de las células del sargazo mediante una exposición a rayos UV-C de 254 nanómetros, un procedimiento bien conocido por los aficionados a la acuariofilia.


En este caso, la esperanza de vida de una célula de sargazo es nula.

​

Y aun si algunas células lograran alcanzar la edad adulta después de varios meses, ¿vamos a seguir intoxicando a las personas, a los animales, a los suelos y a toda la biodiversidad por eso?

​

Nuestro procedimiento, que consiste en triturar las algas sargazo en fragmentos muy pequeños a bordo del barco, después de haberlas bombeado, resulta perfectamente adecuado para esta situación.


Durante una vuelta efectuada mar adentro, todo se dispersa siguiendo trayectorias que se definen según las zonas y las corrientes.

​

Es un procedimiento totalmente ecológico, económico y sumamente eficaz en lo que respecta a la cantidad de algas recolectadas y transformadas.

Sublime

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